LA LITHOTHÉRAPIE

L’homme est tellement éloigné de la Nature qu’il est devenu totalement « sceptique » à l’idée que des éléments naturels puissent lui permettre de mieux vivre. Pourtant l’être humain est composé à 100 % de corps simples, des atomes qui ne sont que des minéraux…

En effet, dans le tableau de Mendeleïev, dit tableau des corps simples (chimie élémentaire) il n’est pas inscrit « viande ou végétal » mais uniquement « minéral » pour chaque élément. Ceci implique que même les sceptiques sont composés de matière minérale, et que leur vie procède de ces éléments. L’univers est régi par des lois scientifiques obtenues par l’observation et l’étude de la Nature. Ces Sciences autrefois appelées naturelles se basent sur la Chimie et la Physique. Chimie et Physique ont pour objectif d’étudier et d’expliquer les interactions entre les éléments (atomes). La Biologie, l’étude du vivant, est fondée sur la Chimie et la Physique, avec un secteur tout spécial, la Bio-Chimie.

Ainsi les « scientistes » septiques ironisent « ce n’est pas prouvé par la Science », montrent qu’ils ignorent la « base » universelle des connaissances scientifiques ! Leur propre montre fonctionne avec un quartz, ils ont de l’Apatite dans les os, des ions ferreux dans le sang et ils doutent de l’action possible des minéraux… Triste ignorance ! L’ignorance a un deuxième visage : ceux qui réfutent toutes les Sciences au nom de certaines lacunes évidentes. Ceux-là osent parler de Tradition, et au mépris de quelques principes scientifiques reconnus, ils offrent leurs « principes » dans une vision « pseudo scientifique, mystico ésotérique ! ». C’est dans cette catégorie que s’épanouissent bon nombre de « petits gourous », parfois dangereux…

Entre « septiques » et « abracadabras », existe une voie assez simple que la Nature propose au bon sens de chacun, c’est là que l’on peut découvrir l’action des pierres sur la santé. Je vous invite à examiner quelques points qui démontreront que Sciences et Traditions, ne supportent pas l’ignorance, et que la Lithothérapie est une « réalité » difficile à contester. Respectueux de toutes les réalités scientifiques avérées, je vous en propose une petite synthèse :

I – TROIS GRANDS PRINCIPES SCIENTIFIQUES INDISCUTABLES :

1. L’univers est composé d’environ cent trente corps simples appelés éléments chimiques, tous classés en Minéral. Ces éléments mélangés forment les corps dits « composés ».
2. La Physique et la Chimie montrent que ces éléments chimiques se sont associés pour composer les minéraux, les plantes et tous les êtres vivants. Dans chaque système ainsi constitué, la Chimie et la Physique règlent toutes les transformations de ces éléments. Pour les plantes et les êtres vivants ces transformations s’appellent des métabolismes. La biochimie élémentaire nous montre que toutes ces fonctions de la vie, sont assurées par les « ions » de corps simples, donc par des particules d’éléments minéraux.
3. Dans la nature, 3 corps composés d’éléments chimiques différents sont en réaction quand leur contact s’accompagne d’énergie (chaleur, électricité). Le corps humain est parcouru en permanence par des courants électriques (influx nerveux), et la chaleur qu’il dégage (37°) est assez significative pour déclencher des réactions chimiques ou physiques…

En conséquence :
Tout « corps composé » placé au contact d’un être vivant peut engendrer une réaction intervenant dans les métabolismes. Une simple pierre, posée sur la peau peut donc avoir des conséquences réelles, sur les fonctions vitales de cet être. Ce principe est d’ailleurs indiscutable quand on fait référence à la sécurité devant la toxicité de certains produits. C’est pour cela aussi, qu’en lithothérapie, il ne faut pas faire n’importe quoi.

1. Les pierres agissent selon leurs propriétés « chimiques » ou « physiques ». Certaines libèrent des ions actifs qui vont intervenir avec une fonction spécifique, d’autres engendrent des modifications « électriques » utiles et stimulantes.
2. La quantité des matières agissantes est primordiale. Dans certains cas une simple petite pierre aura un effet, dans d’autres cas la quantité nécessaire justifiera l’emploi d’un collier, ce qui permet de multiplier la quantité par le nombre de pierres qu’il peut comporter, ou d’augmenter l’application.
3. Les pierres agissent par contact avec la peau : plus le contact sera important, meilleure sera l’action. Le cou et certains points du corps sont donc des zones de diffusion privilégiées, d’où l’usage ancestral du collier de santé, référencé dans la plupart des traditions ayant laissé des traces historiques validées.
4. Le temps de réaction : il faut comprendre que pour agir de façon conséquente dans un métabolisme, les ions ou les effets électriques mettent un certain temps. La réaction n’est pas instantanée, ce qui permet au corps de s’habituer progressivement au changement utile. La médecine douce prend ici tout son sens.

Ces principes ne s’opposent pas aux traditions anciennes qui employèrent des pierres à des fins thérapeutiques en Egypte, en Inde, au Pérou et en Occident même, de façon remarquable. Aujourd’hui, une certaine rigueur scientifique permet d’utiliser la bonne pierre pour le bon effet, dans un protocole cohérent… La connaissance des pierres est très importante, car certaines par leur constitution, libéreront plus facilement que d’autres les principes actifs sur tel ou tel métabolisme. La connaissance des fonctions du corps humain, est indispensable pour comprendre l’action des pierres. On ne s’improvise pas dans cette pratique, sans un minimum d’études sérieuses. Après cet énoncé des principes qui régissent la Lithothérapie, il convient d’observer les éléments fondamentaux du minéral.

Revenons au fameux tableau des corps simples, géologues et minéralogistes, en identifiant roches et minéraux, ont adopté une classification basée sur la répartition des éléments. Les scientifiques ont défini neuf classes de minéraux qui se distinguent en groupes, par leurs compositions chimiques.

Un examen attentif de cette classification universelle, montre une ligne de partage Métal // Non Métal, des corps simples natifs aux « minéraux » organiques, en passant par les sulfures, halogénures, oxydes, hydroxydes, nitrates, borates, sulfates, phosphates et silicates… Nous avons là une clé évidente des mécanismes de la vie, et cette clé est le moteur de l’action des minéraux dans le vivant.

III – SCHEMA UNIVERSEL DES COMBINAISONS MINERALES

Dans notre enfance, la matière se définissait en 3 domaines, animal, végétal et minéral. Les choses ne sont pas si claires quand TOUT est matérialisé à partir d’éléments minéraux et cependant une différenciation saute aux yeux du scientifique.

Appelons « matière statique » pierres et roches, et « matière mobile » les végétaux et les animaux… La matière statique se compose essentiellement de métaux (Silicium, Aluminium, Fer, etc…) pour sa constitution principale, avec des ions de non-métaux qui créent les transformations. La matière mobile se compose quant à elle, de non-métaux (Carbone, Hydrogène, Oxygène, etc…) pour sa constitution de masse où des ions métalliques génèrent les métabolismes. Le monde statique cohabitant avec le monde mobile, on peut comprendre que le fait que les deux trames de constitution du « statique » et du « mobile » soient complémentaires, rend ces deux domaines de la matière parfaitement complémentaires.

Cette complémentarité s’illustre dans les phénomènes de la nature : photosynthèse, cycle du carbone ou cycle de l’azote. Les plantes vivent en symbiose avec le minéral, puisant de quoi vivre et grandir, en restituant de quoi transformer les éléments du « statique ». Dans l’étude des biotopes divers et variés, on s’aperçoit que les êtres vivants émergeant du milieu « mobile », contribuent aussi à cette intéraction. La vache broute de l’herbe (issue d’un échange du « mobile » avec le « statique ») et restitue de la bouse (organique du « mobile ») qui devient agent de la transformation du « statique ».

Ces grands mécanismes de la vie sur la croûte terrestre, sont l’image des micro-mécanismes de la biologie entre le « statique » et le « mobile », et ils se résument dans l’action complexe des métaux avec les non- métaux, entre les atomes et les ions…

IV – LA LITHOTHERAPIE DANS LE RAPPORT METAL / NON METAL

Les roches et minéraux (le domaine « statique ») étant composés essentiellement de métaux, c’est la connaissance du métal et de ses propriétés qui fait évoluer la connaissance. L’approche géologique n’est pas la même qu’en 1950, car on a dépassé le stade de cette époque. En 2003 on extrait le silicium du quartz et on a commencé à utiliser quelques propriétés de ce métal. En exploration géologique on utilise plus en analyse, les échos de résistivité des sols, que les repérages physiques de filons… En biologie on connaît mieux les mécanismes des cellules, et le rôle des métaux (sous forme d’ions), commence là aussi à être beaucoup mieux identifié comme agent principal de réaction. La connaissance des métaux et des non-métaux, permet aux scientifiques de mieux cerner les interactions infimes des corps simples dans la constitution de l’univers:

Aujourd’hui on peut distinguer une action chimique due à un atome ou à une molécule de matière, d’une action chimique provoquée par un électron (un ion) de métal ou de non-métal. Demain, on identifiera peut-être des particules plus infimes qui tiennent des rôles premiers, dans les réactions biologiques…

La lithothérapie, l’usage du minéral pour la santé, est la plus vieille pharmacopée « douce » des hommes. Les expériences avérées de ce domaine, ont contribué à l’essor des grands groupes pharmaceutiques et chimiques. Au regard de tous les acquis scientifiques actuels, l’obscurantisme ou le syncrétisme, peut être mis en veilleuse… En ignorant l’action du minéral sur la vie, on réfute du même coup tous les progrès pour comprendre les schémas Naturels.

C’est la même ignorance qui conduit les délires de certains, dans « un pseudo pouvoir mystérico-ésotérique des pierres déconnecté » des réalités en Physique, Chimie et Biochimie.